Les Boeufs
Elevage Conventionnel
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Nos animaux proviennent du Lot et Garonne et des départements limitrophes (Gironde, Dordogne, Lot, Gers). Chaque éleveur à sa façon d’alimenter son troupeau ; certains éleveurs font leurs propres foins mais achètent les céréales à leurs voisins, d’autres produisent leurs foins comme leurs céréales, d’autres encore font leurs foins et achètent le mélange de céréales à des entreprises spécialisées. Dans tous les cas il s’agit d’une alimentation made in France et sans OGM. Les animaux vivent pleinement leurs vies en pâturant de larges prairies. Quelques mois avant leur mise à mort, ils sont placés à l’étable pour limiter leur déplacement (effort physique) et ainsi obtenir une viande plus tendre et plus grasse (certains éleveurs laissent leurs animaux en prairie jusqu’à leur derniers jours).
Elevage Bio
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Des bovins provenant d’élevages certifiés Bio dont les conditions de vie remplissent un certain nombre de critères :
Une alimentation BIO provenant majoritairement de l’exploitation, exempte de pesticides chimiques et d’OGM.
Une densité de peuplement réduite à l’étable ainsi qu’un accès obligatoire aux pâturages dès que les conditions climatiques le permettent.
En cas de maladie, la phytothérapie est privilégiée, en cas de nécessité absolue les médicaments vétérinaires sont employés avec un nombre de traitement maximal au-delà duquel l’animal est exclu de la filière bio.
Une alimentation saine et un mode de vie sain pour une viande saine et savoureuse.
Elevage ultra naturel
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Des animaux semi-sauvages ou en semi-liberté
Des éleveurs qui se refusent à tout traitement sur les animaux. Des animaux vivant à l’extérieur, évoluant au fil des saisons avec la végétation, ne disposant que de l’herbe de leur prairie (bio) et du foin (bio) porté par l’éleveur pendant la saison hivernale (certains éleveurs complémentent avec un peu de luzerne bio).
Les éleveurs Ultra naturel font une sélection inverse de celle qui a été effectuée ces dernières décennies sur les races bovines. Ils opèrent une sélection dans l’intérêt à long terme de l’animal plutôt que dans l’intérêt court-termiste du boucher.
Ainsi ils gardent pour la reproduction les animaux qui se débrouillent le mieux sans intervention externe : les bovins qui se remettent le plus facilement d’une maladie frappant le cheptel, les animaux qui profitent le mieux avec du fourrage grossier, les animaux les plus harmonieux plutôt que les animaux culards…
Le mode d’élevage va se retrouver dans l’assiette, l’animal étant en semi-liberté, il marche quotidiennement pour atteindre sa nourriture, sa croissance est plus lente et sa viande sera parfois un peu plus ferme, en contrepartie elle sera beaucoup plus colorée et goûteuse, l’animal n’étant pas culard, il y aura moins de morceaux issus de la cuisse. Le taux de gras variera en fonction de la saison : maigre à la sortie de l’hiver, plus gras en été mais plein de goût en toute saison.